Surtout lorsqu’il s’agit d’écrire.
Aujourd’hui en ouvrant ma boite mail j’ai découvert un message incendiaire, parce que sacrilège suprême j’ai osé faire une terrible erreur de français dans mon titre. La personne en question étant linguiste, j’ai eu droit à une remontrance violente et agressive.
Pour ceux et celles qui viennent depuis longtemps faire trempette dans le bocal, vous savez que fautes d’orthographes, de grammaire, de syntaxe bien que je fasse de gros effort pour proposer un texte écrit le plus correctement possible sont fréquentes.
Je ne suis pas linguiste moi !
De plus, je suis dyslexique et dysorthographique. Ce handicap, je le porte comme un fardeau, je me bats au quotidien contre ces deux monstres qui souvent me paralysent. C’est un calvaire lorsqu’il faut écrire un mot à un professeur, une lettre officielle, répondre à une proposition de travail. Oui un vrai calvaire, heureusement mes enfants aujourd’hui et surtout ma sardine qui elle excelle dans notre belle langue est là pour veiller au grain, corriger sans jamais juger.
Il arrive souvent que l’on m’envoie un petit mail en me disant « attention il y a une faute pas joli, joli à tel endroit dans tel article » ceci de façon très gentille et courtoise, et je suis reconnaissante, ces bonnes âmes qui veillent et m’aide à maintenir un texte lisible. Mais le message que j’ai reçu était cassant, agressif rempli de jugements de valeur. J’admire les érudits, je les exècre lorsqu’ils prennent leurs grands airs et méprisent ceux qui n’ont pas leurs connaissances.
Voilà j’avais besoin de vider mon sac, de rappeler que le bocal n’est pas un blog d’écriture, d’écrivain ou de linguiste, mais d’artiste. Qu’ici la tolérance, la gentillesse, le partage et l’entraide sans jugement sont des valeurs que je défendrais toujours.
Sur ce je souhaite à nouveau que cette journée vous soit douce et créative même si le ciel est tout gris ici dans le nord